4 septembre - 9 octobre 2021
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PARIS
76 rue de Turenne

75003 PARIS France













La galerie Perrotin Paris présente une exposition personnelle de l’artiste américain John Henderson, la deuxième à Paris et la sixième pour l‘artiste à la galerie. Henderson continue à interroger la pratique de la peinture, endossant le rôle du peintre, tout en soulevant des questions sur la production artistique, au-delà de la spécificité du support.

Vue de l'exposition "The Return" à la galerie Perrotin Paris. Photo: Claire Dorn. © Courtesy of the artist & Perrotin
Vue de l'exposition "The Return" à la galerie Perrotin Paris. Photo: Claire Dorn. © Courtesy of the artist & Perrotin
Vue de l'exposition "The Return" à la galerie Perrotin Paris. Photo: Claire Dorn. © Courtesy of the artist & Perrotin
Vue de l'exposition "The Return" à la galerie Perrotin Paris. Photo: Claire Dorn. © Courtesy of the artist & Perrotin
Vue de l'exposition "The Return" à la galerie Perrotin Paris. Photo: Claire Dorn. © Courtesy of the artist & Perrotin
Vue de l'exposition "The Return" à la galerie Perrotin Paris. Photo: Claire Dorn. © Courtesy of the artist & Perrotin
Vue de l'exposition "The Return" à la galerie Perrotin Paris. Photo: Claire Dorn. © Courtesy of the artist & Perrotin
Vue de l'exposition "The Return" à la galerie Perrotin Paris. Photo: Claire Dorn. © Courtesy of the artist & Perrotin
Vue de l'exposition "The Return" à la galerie Perrotin Paris. Photo: Claire Dorn. © Courtesy of the artist & Perrotin

Tandis que le processus de moulage est souvent rattaché à la notion de permanence, à l’idée de geste ultime destiné à fixer définitivement une expression, l’exposition de John Henderson utilise l’objet moulé comme point de départ. Des moulages de tableaux (réalisés en métal, en plâtre et en époxy) sont alternativement repeints, découpés et réassemblés avec différents matériaux. Toujours sur le fil entre ressemblance et discordance, les œuvres se déploient dans les quatre salles de la galerie, donnant à voir à de multiples reprises les surfaces des tableaux, reproduites et transformées à l’envie.

En retournant et en modifiant des objets en apparence terminés, l’artiste propose une analogie entre moulage et photographie, fondée sur les points communs de ces deux disciplines : indexation, production en série, rognage et omission.

Cette peinture en métal moulée est produite à l'aide d'un procédé connu sous le nom d'électrotypage. Les ions de cuivre sont lentement déposés à l’intérieur d’un bain électrolytique dans lequel se trouve un moule conducteur tiré d'une peinture originale. En créant les couches une par une, la reproduction en cuivre de l'ensemble de la toile est par conséquent créée. Le support métallique de la peinture qui en résulte devient presque sculptural, soulignant ainsi la dimensionnalité de chaque coup de pinceau, mais aussi de la toile et du cadre. La peinture initiale, qui elle-même est un enregistrement du geste sur l’œuvre est ensuite rejetée, tandis que l'objet final en cuivre présente la toile, le cadre et l'expression comme un objet unique et global, facilement identifiable à de la peinture.

"Cette pièce—Floor, Wall, Ceiling (Figure), 2021—est une nouvelle réinterprétation d'une œuvre de ma dernière exposition à New York (Floor, Wall, Ceiling, 2011/2019). La pièce la plus ancienne a été réalisée à partir d'un laiton déjà utilisé (œuvre de 2011). La pièce en laiton a été coupée en deux puis reconstituée, agrandie et allongée avec des pièces de rechange en bois et en MDF. Le résultat est le fruit d’une gestuelle, de coups de pinceaux subjectifs et d’une configuration minimaliste et modulaire, plus raffinée. La nouvelle œuvre, Floor, Wall, Ceiling (Figure), 2021, élargit l'échelle et la logique de l'œuvre plus ancienne. Les textures presque sculpturales sur le composant supérieur de l’œuvre sont plus exagérées, capturant ainsi des éléments collés, en plus du travail au pinceau matérialisés par des échantillons de lin brut et des morceaux d'encre de lithographie qui ont séchés, été grattés et trouvés sur le sol de l'atelier. L’élément central en bois arbore une bande verticale sombre qui agit comme une continuation de la grande texture de la pièce moulée. Le titre Floor, Wall, Ceiling fait référence à une forme d’aplatissement de l'architecture en un plan unique. La figure fait référence aux proportions de la taille de l'œuvre d'art, mais aussi à la rayure anthropomorphe visible plus haut et à la nature décorative du grain du bois lui-même (connu sous le nom de bois figuré). – John Henderson

"Cette œuvre est un moulage en plâtre d'une peinture. Le moule a été tiré d'un triptyque empilé de toiles tendues qui ont été collées dans des bassins d'encre de lithographie séchée et des bandes de lin brut. Le moulage a ensuite été peint méticuleusement avec de l'encre. Le blanc du gypse représente une sorte de vide ou de début, ce qui est une contradiction. Bien que le moulage puisse suggérer une perte de couleur, le moulage n'est pas vide ou vidé de quelque chose mais représente plutôt avec exactitude tous les détails sculpturaux du moule à partir duquel il a pris sa forme. En peignant sur le gypse coulé, je signale le fait que de couler un objet ne signifie pas qu'il est entièrement résolu ou fixé de façon permanente." – John Henderson

"Cette pièce, Frottage, Hommage (2021), se compose en trois parties. Les composants supérieurs et inférieurs sont une peinture coulée qui a été coupée en deux, enlevant 15 centimètres de sa hauteur. La pièce centrale en MDF agit comme une division ou une ceinture, perçant et séparant les pièces moulées tout en restituant la hauteur de la peinture d'origine. Le frottage fait référence au processus de frottement d'une surface pour retranscrire sa topographie. Généralement, cela se fait avec un morceau de papier et un crayon pour capturer une image. Dans Frottage, Hommage, j'ai recouvert la peinture coulée de peinture à l'huile de couleur noire et frotté la peinture pour accentuer la texture de la surface de la peinture coulée. Il n'y a pas eu d'image capturée sur une autre surface, donc ce processus n'est pas un frottage traditionnel en soi, mais plutôt une version biaisée de celui-ci. Une ressemblance, entre autres. Hommage peut se référer à ce genre de ressemblance du traitement de surface, mais plus encore à la nature du coulage comme une sorte d'hommage à l'objet original. L'interruption horizontale en MDF peut également se lire comme une sorte d’hommage générique au minimalisme." – John Henderson

"THE RETURN" AT PERROTIN PARIS
John HENDERSON

Né en 1984 à Minneapolis, Minnesota, USA
Habite et travaille à Chicago, Illinois, USA

Chicago-based artist John Henderson expands and develops an engagement with abstract painting and the conditions for its contemporary practice. Making use of a variety of technologies and techniques—molds, castings, digital printing, video, and photography—Henderson reforms, revises, and reproduces the manual painterly expression, invoking Minimalism and Abstract Expressionism while acknowledging a distance from their unmediated practice.


John Henderson has had solo exhibitions at venues including Galerie Perrotin New York, Hong Kong, and Paris; Proyectos Monclova, Mexico City; T293, Naples and Rome; Carl Kostyál, London; Peep-Hole, Milan; and the Museum of Contemporary Art Chicago. His work has been included in group exhibitions such as Per_forming a collection #3, Museo MADRE, Naples, Italy; Anamericana, American Academy in Rome; Expanded Painting, Prague Biennale 6; and Phantom Limb: Approaches to Painting Today, Museum of Contemporary Art Chicago. Henderson’s work is featured in the collections of Moderna Museet, Stockholm; the Museum of Contemporary Art Chicago; Museo Madre, Naples; and Walker Art Center, Minneapolis.



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